Ce projet concerne la construction de la clinique médico-pédagogique de Vitry-le-François. Il s'inscrit dans un programme intégrant une réhabilitation d'une partie ancienne et la création d'une extension contemporaine mais discrète. L’établissement dispose maintenant d’une capacité de 86 lits d’hospitalisation à temps complet répartis en chambres individuelles et 1 chambre d’interne.
L'architecte a fait le choix de respecter l'identité du bâtiment existant en proposant une nouvelle structure en béton de teinte blanche compacte sur deux niveaux. Elle est isolée par l'intérieur avec de laine de bois. En parallèle, les toitures et planchers bas bénéficient d'une isolation performante. En parallèle, les baies sont des doubles vitrages à lame d'argon montées sur des châssis en bois. Les vitrages à l'étage sont protégés par des brise-soleil orientables alors que les fenêtres du ree de chaussée sont protégées par une avancée de façades. Côté équipement, le bâtiment est chauffé par une sous-station raccordée au réseau de chaleur biomasse existant. L'émission est assurée par des radiateurs munis de robinets thermostatiques. Enfin, la production d’eau chaude sanitaire est de type instantané via la sous station et un ballon de stockage au primaire de 1 000 litres. La ventilation des locaux du R+1 est réalisée par une ventilation simple flux autoréglable avec des débits régulés en fonction de l’occupation par sondes CO2. Cette fiche présente les solutions techniques et économiques retenues par le maître d'ouvrage. |
- Maître d'ouvrageFSEF – Fondation Santé des Etudiants de France8 rue Emile Deutsch de la Meurthe 75014 Parisbaptiste.bonijoly@fsef.net01 45 89 43 39
- ArchitecteVallet De Martinis Architectes30 Rue Saint-James 33000 Bordeauxcontact@valletdemartinis.com05 56 06 64 48
- Bureau d'études thermiquesCetab61 rue du Professeur Lannelongue 33000 Bordeauxcetab.bx@cetab.fr05 57 19 12 00
- Bureau d'études thermiquesBRAHAMI Zahir11, rue des Ribottées 21000 Dijonbrahami.zahir@gmail.com0619293344
- Assistance à Maîtrise d'OuvrageFlores25 rue Saint-Antoine 69003 Lyoncontact@flores-amo.fr09 80 52 11 33
- ConstructeurDemathieu Bard4 rue Pierre Maître CS 80001 57121 Reims
- CertificateurCertivéa4, avenue du Recteur Poincaré 75016 Paris
Présence d'une chaudière gaz basse température (150 kW) et d'une chaudière gaz standard (150 kW) en appoint
- Chambres et salles de réunion : 7 W/m² avec interrupteur marche/arrêt
- Circulation et accueil: 5 W/m² avec marche et arrêt automatique par détection de présence et absence
- Sanitaires: 7 W/m² avec marche et arrêt automatique par détection de présence et absence
La prise en compte de l'orientation des baies, leurs tailles et leurs protections, l'exposition du bâtiment (vent, soleil), l'organisation des espaces intérieurs, sa compacité, la couleur et la nature du revêtement des parois sont autant de leviers à actionner en phase conception.
Par ailleurs, la réduction des apports internes (occupants, bureautique, ECS, éclairage,..) associée à une optimisation des scénarios d’occupation et d’utilisation des équipements permet également d’améliorer le confort d’été.
Ce bâtiment se caractérise par une inertie thermique moyenne, un besoin bioclimatique performant (-25,22% par rapport à l'exigence réglementaire).
Au-delà des solutions techniques mises en œuvre, la prise en compte des besoins, la co-conception et le comportement des usagers et des professionnels sont des leviers indispensables à la réussite des actions en faveur d’une amélioration du confort d’été.
Enfin, au niveau de la parcelle, la végétalisation, la nature et la couleur des revêtements des sols impactent également la perception du confort d'été.
Protection solaire : Stores intérieurs
Surface vitrée : 28.88 % de la Shab
Emission GES totale
Emission GES Construction et Equipements
Au sein du contributeur PCE, les lots suivants impactent plus largement les émissions de GES:
- 20,8% : CVC
- 17,4%: Maçonnerie, Superstructure
- 15,4% : Les réseaux d'énergie
- 10,3% : VRD
- 10,2% : Façades et menuiseries extérieures
Cependant, ces résultats sont à interpréter en prenant en compte le fort pourcentage de données prises par défaut qui s'élève à 55%